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La Libre Parole, 13 novembre 1903

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La Libre Parole
13 novembre 1903


Extrait du journal

Ma correspondance me prouve que le cas de Beltzer n’est pas isolé, et ce serait le cas de répéter l’adage latin : • qu’un seul vous apprenne à les connaître tous. » Il est bien certain, conviennent nos cor respondants, qu’il ne faut pas se montrer difficile dans le choix des exécuteurs de telles besognes ; mais encore pourrait-on s’adresser à des hommes qui ne soient pas notoirement tarés. Ainsi l’on me signale, comme mandataire du liquidateur des biens des Chartreux, un nommé Blanchet, qui serait vraiment trop connu dans la région. Il y a quantité de Blanchet qui sont de braves gens : j’en connais. Je me bornerai donc à poser des questions, prêt à accueillir toute mise au point s’il y avait confu sion. Ce Blanchet, qui opère au nom de dame Justice, est-il la même qui, durant quelques années, a exercé à Biot (Haute-Savoie), les fonctions de notaire, et où il a laissé de fâcheux souvenirs ? Ne serait-ce pas le même qui, plus tard, fut éconduit de l’étude de notaire de Gre noble où il avait réussi à entrer ? Si c’est bien le même personnage, nous aurons à en parler. J’attends démentis ou confirmations Et puisque je suis amené à parler de la liquidation des Chartreux, je constate que M. Besson n’a pas répondu à mes questions précises. M. Besson s’est fait le dénonciateur pu blic de M. Edgar Combes, qu’il a accusé d’avoir voulu faire chanter les Chartreux d’un petit million. Il s’était engagé à fournir la preuve de ses accusations. Et après avoir fait appel d’un jugement qui lui donnait satisfaction, de l’avis de tous, M. Besson a été accusé de banqueter joyeusement avec ceux qu’il avait dénoncés comme les intermédiaires du chantage. J’ai dit que je ne croyais rien de ces bruits fâcheux, que j’attendais la campagne de conférences dans les Charentes, promise par M. Besson. M. Besson reste coi. Je commence à ne plus comprendre... Albert Monniot....

À propos

Fondée par le polémiste Édouard Drumont en 1892, La Libre Parole était un journal politique avançant des prétentions « socialistes », quoique son anticapitalisme populiste marqué se nourrissait essentiellement de liens présumés entre le capital et la communauté juive. Le journal répandait un antisémitisme virulent à travers de brutales diatribes et des unes sensationnalistes dénonçant quotidiennement des « conspirations ».

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