Extrait du journal

Au lendemain d’un jour désormais his torique qui devrait clore de longues se maines d’angoisses et d’agitation, la France aspire à û’ne vie de liberté et de travail qu’il appartient à votre ministère k pseudo socialiste » de lui assurer. L’Algérie, profondément attachée à la mère-patrie, est le reflet de ses senti ments ; elle souffre de ses douleurs et se glorifie de ses gloires : elle aspire, elle aussi, au calme après la tempête. Mais dans sa quiétude nouvelle, l’Algé rie, cette terre des déportés politiques d’un régime odieux, entend conserver sa liberté, et avec celle-ci le culte de ses croyances et de ses souvenirs. Elle veut, à une date prochaine, célébrer l’annisaire de ceux qui ont lutté jusqu’à la mort pour le triomphe de ses idées, de ses intérêts, de ses espérances : elle veut glorifier Fernand Grégoire. Et moi, qui lutte pour la même cause, je désire m’associer a cet hommage rendu à un mort. Cet acte, monsieur le président du conseil, vous déplaît : quelques-uns de vos amis me l’ont du moins affirmé. A tout prix, vous voulez l’empêcher : Lutau'd. préfet d’Alger, va Rembarquer d’urgence, M nous ferons sans doute la...