Extrait du journal

UNE LETTRE DE GYP Notre collaborateur Gyp noua adresse la lettre suivante : Dimanche soir• Cher monsieur, Il y a, dans l’enquête contradictoire que Monsieur Philippe Dubois commence aujourd’hui dans Le Figaro, un seul point que je désire démentir. Le reste, je m’en fiche !... Oh ! combien !... Je n’ai jamais dit que j’avais trouvé un employé de l’octroi de Bercy « lisant un livre de moi ». J’ai dit la vérité : c’est que, quand j’ai nommé Gyp, un des em ployés m’a dit : — Oh ! je vous connais bien !. je faisais justement « des compliments de vous » il y a quelques jours, parce que je suis en train de lire « Pas Jalouse. ».... Donc, en parlant d’un employé d'octroi qui lisait un livre de moi, je n’ai pas en tendu dire qu’il le lisait « à l’instant même où je lui ai parlé ». Je ne pense pas que les gens de l’octroi aient beaucoup le temps de lire au poste ! Vendredi, (ou plutôt samedi) à 1 heure 1/â du matin, les employés de Bercy étaient dehors, — trois — au moins — entourés de charretiers et d’ouvriers éclairés par des torches. On essayait de dégager des wagons accrochés à l’une des bornes de la grille. Il paraît que c’étaient des wagons frigorifiques Russes que l’on conduisait à l’exposition de Vincennes. Contrairement à l’une des assertions fausses de Monsieur Philippe Dubois, les employés de l’octroi m’ont très bien reçue et je les remercie de leur bon accueil. Les « légères variantes » que m’attribue gracieusement M. Philippe Dubois sont de lui et non pas de moi....