Extrait du journal

gion du Centre où le nombre des paysans socialistes est particulièrement élevé (est-ce parce que, nulle part, il n'y a autant de grands propriétaires ?) Cette littérature est stupéfiante de haine et de sottise tout à la fois. Mais le men songe y est assez adroitement présenté pour surprendre beaucoup d'esprits honnêtes. Ce quil faudrait, ce serait la réfutation patiente, pendant les longues soirées d'hiver. Ah ! si nous avions, avec des propriétaires instruits et rési dant sur leur terre, une manière de Cercle d'études chaque semaine dans chaque commune rurale ! Si l on se préoccupait de donner, non pas chiche ment et au dernier moment, mais de manière large et constante, les sommes nécessaires pour que, dans chaque foyer, pénètre un journal qui réfuté quotidiennement les mensonges et les insanités ! Mais nos contemporains, en trop grand nombre, sont avares de leur argent comme de leur action personnel le. Et, pourvu qu'ils s'amusent dans le présent, ils ne tentent rien pour préve nir les jacqueries et les spoliations de Vavenir.Aucun d eux ne s est jamais avisé qu'en versant une fois pour toutes à la caisse d'un journal tel que celui-ci, la somme que coûterait chaque année la création de l impôt sur le capital (2,50 pour mille du capital), il libére rait la France en réalisant à son profit personnel une formidable économie....