Extrait du journal

ne Mme Henry, tout comme le capitaine ritsch, ne pourront s’adresser qu’au tribu nal civil. C’est dire que la publicité des dé bats n’est pas à craindre devant cette juri diction. Et maintenant, nous dirons de ce projet d’amnistie ce que nous disions l’autre jour de la révision de la Constitution, telle que la comprend la commission. C’est une me sure incomplète et qui est loin de nous satisfaire. Mais il ne faut pas oublier qu’une loi d’amnistie — comme toutes les lois, bêlas ! dans notre malheureux pays — doit être ac ceptée par les caïmans du Sénat. Ce que je ne peux m’expliquer, c’est que ces bêtes téroces aient pu admettre le principe d’une mesure de clémence, si minime qu’elle soit. Leur renvoyer le projet, sous prétexte qu’il n’est ni assez large, ni assez complet, c’est s’exposer à ce qu’ils repoussent toute idée d’amnistie. C’est dire que la Chambre agira prudemment en acceptant ce que le Sénat a bien voulu lui donner. Ad. Papillaud....