Extrait du journal

Porte-Dorée, ont accueilli les orateurs de la Fédération Nationale Antijuive, tout le monde est maintenant fixé sur ce point. Mes collaborateurs et moi pouvons nous rendre cette justice, que nous n’avons rien épargné pour arriver à ce résultat. En exprimant à un patriote comme le docteur Péchin, qui ne par tage en rien mes croyances, ma re connaissance pour tout ce qu’il a bien voulu dire d’aimable à propos de mon œuvre, j’ai conscience aussi d’avoir mérité quelques-uns de ces éloges. L’écrivain qui, douze ans avant l’affaire Dreyfus, affirmait que ces Juifs, auxquels on ne prêtait qu’une attention distraite étaient, en réalité, les maîtres de la France, a eu vrai ment le mérite d’essayer d’avertir son pays. Il ne peut éprouver qu’un regret : celui d’avoir eu trop rai son,. ÉDOUARD DRUMONT....