Extrait du journal

l’hommage de mon respect pour le premier magistrat de la République. Le Président de la République a répondu en ces termes : Monsieur l’ambassadeur. C’est avec satisfaction que je reçois de vos mains les lettres qui vous accréditent auprès de moi en qualité d’ambassadeur 1*’Allema gne. Je me félicite, en effet, de vous entendra déclarer que vous vous efforcerez de réaliser les intentions de votre gouvernement en as surant, sur les bases du traité de Versailles, un développement favorable des relations qui vont s’établir entre nos deux pavs. Touta la politique du gouvernement de la Répu blique envers l’Allemagne s'inspire de la même pensée : Vexécution loyale du pacte solennel qui a mis fin à la guerre est l’uni que moyen de résoudre pratiquement les graves difficultés qui subsistent entre les deux nations et qui ne leur permettent pas encore de collalxirer pleinement aux grandes œuvres de la paix. La manière dont vous avez su vous acquit ter de votre gérance provisoire me garantit la haute conception que vous vous faites de votre tâche. C'est donc en toute sincérité que je vous offre mes vœux pour le succès de votre mission. Le Président de la République avait à ses côtés M. Georges Le y gués, président du Conseil, ministre des affaires étrangères. M. Eugène Petit, secrétaire général de la Présidence. Les membres des Maisons ci vile et militaire étaient également présents La cérémonie a été, cela va sans dire froide mais correcte....