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5 juillet 1951


Extrait du journal

Comédie, parce qu’on a entendu ces hommes, dont toute la vie n’avait été qu’un service charitable, s’accuser de monstruosités avec un enthousiasme et un zèle surprenants. Comédie, parce que les accusés débitaient leurs phrases sans hésitation, comme s’ils lisaient le texte d’un livre. Et, plus d’une fois, ils repondirent aux questions avant même que le président du tribunal eût achevé de les formuler. Comédie, parce qu’ils employaient un langage qui n’avait jamais été le leur, ce vocabulaire de la propagande marxiste, où il est question de « criminels fascistes », d’ « héroïque armée rouge », d’ « impérialistes occi dentaux »... Le scénario avait été bien monté, suivant la technique, déjà éprouvée, des « aveux spontanés », où la drogue et la contrainte morale ont la plus grande part. Et, quand la condamnation a été prononcée, les accusés l’ont acceptée comme un acte de parfaite justice. • • • Un tel procès tourne à la honte de ceux qui l’ont monté. En voulant déshonorer l’Eglise, ils se sont discrédités euxmêmes. Qu’ils sachent bien surtout que leur farce n’a servi à rien. Depuis deux mille ans, les persécutions n’ont pas* anéanti l’Eglise. Ils ne parviendront jamais à démolir ce qui doit durer jusqu’à la fin des temps. G. RAVOIN....
À la page (1930-1951)

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