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24 mai 1951


Extrait du journal

Celle quon ne peut oublier IMANCHE, 27 mai, fête des Mères I Y avons-nous songé ? Avons-nous préparé quelque chose pour marquer ce jour-là à la maison ? Il est encore temps. Faisons vite. Bonne occasion aussi de nous demander si nous sommes pour notre mère l’enfant qui lui fait honneur et plaisir. Ne disons pas que nous ne sommes plus un gosse ou une gamine, que le temps des gentillesses est passé et qu’il ne nous plaît guère de jouer à l’enfant chéri. Pour notre mère, quelque âge que nous ayons, nous restons toujours son enfant. Nous savons bien tout ce que nous lui devons. Nous ne pourrons jamais lui rendre autant qu'elle a fait pour nous. Elle ne l’attend pas, d’ailleurs, n'ayant jamais pensé nous demander des comptes pour son dévouement. Elle espère simplement que nous lui gardions notre affec tion d’enfant. Ce n’est pas aussi facile qu'autrefois ? Nous avons nos propres soucis et le goût de l'indépendance ? Nous sommes d’une autre génération et l’on ne nous comprend pas toujours ? Même ainsi, notre mère conserve ses droits à notre affec tion et à notre respect. S’il nous arrive de discuter avec elle, n’oublions jamais à qui nous parlons. Combien de jeunes gens et de jeunes filles ignorent la peine qu'ils font à leur mère, en la traitant comme une étrangère ! Le respect de l’enfant pour sa mère est un sentiment naturel. C’est aussi le quatrième commandement de Dieu....
À la page (1930-1951)

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  • vincent auriol
  • hiro shima
  • robinson
  • chartres