Extrait du journal

Je m’explique : un jour ,deux Pères s’aventureront sous les murs damés... là-bas... au Nord... Les reg les massacrèrent a petit jour, et s’enfuirent. Plusieurs armées près Foureau passa sur le lieu du drame. Les barbes seules étaient là, luisantes et neuves comme d’étranges mutinées surlies de terre. Fourreau nous les rapporta. On ne meurt pas tout entier dans ce sacré pays !... On ne meurt pas, hein ? tu entends, cossard !... Et les imberbes de ton espèce ne meurent pas non plus si, en place de barbe, iis savent à l’occasion laisser traîner un lambeau d'âme sur la route et mettre dans le geste — que ce soit celui du mourant serrant un crucifie sur sa poitrine, ou celui du soldat tirant une épée, — u.n peu de foi et d’héroïsme !.....