Extrait du journal

M. Marcou, sénateur de l’Aude, vivement attaqué par la Justice à propos do son récent discours au Sénat sur les incidents do Carcassonne, a adressé {au rédacteur en chef de ce journal la lettre suivante ; « Paris, 3 juillet. » Monsieur Pellctan, » Un de mes amis met sous mes yeux un article me concernant que je n'avais pas encore lu. Je ne relèverai de vos attaques et de vos malices qu’une seule accusation. Vous dites que j'ai brûlé depuis quelques années ce que J’avais adoré. Je vous mets àu défi de citer un seul de mes actes, un seul de mes votes, un seul de mes écrits qui justifie cette grave accusation. L’unité de ma vie politique si longue est l’unique bien que J’ai recueilli de mes persécutions; Je ne le laisserai pas attaquer sans le défendre. N’ayant pas de journal à mol à Paris, il m'est impossi ble d'engager une polémique avec vous. Je m’abstiendrai donc de parler de la seule cause de voire mauvaise humeur contre moi. » Je pense que vous ne me refuserez pas l’inserlion de ma rectification. » Veuillez, etc. »...