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La Petite Gironde, 6 juillet 1888

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La Petite Gironde
6 juillet 1888


Extrait du journal

Le Journal des Débats a reçu la dépê che suivante ; « Lyon, 4 Juillet. » Il est Inexact que M. Chcpté ait refusé la candidature dans le Rhône, ainsi que le pré tend la Justice. Lo Lyon républicain et le Progrès de Lyon publient le manifeste du Comité central départemental des républicains et radicaux du Rhône, qui explique le choix fait de M. Chcpic pour remplacer M. Rocliet, député, décédé. M. G hep lé, ancien président du Conseil des Prud hommes, ancien adjoint au maire de Lyon, est comme lut sorti des rangs des prolétaires et connaît leurs be soins. Le Comité central déclare n’avoir pas attendu la mise en demeure des ennemis de la Constitution pour inscrire la révision dans son programme. Mais il entend que le pays républicain reste maître de choisir les moyens et l’heure. Cette tactique prévoyante doit être celle de tous les démocrates sincères, de tous ceux qui, apercevant le plege monarchique, ne veulent pas Jouer sur un coup du sort l’existence môme de la République et les pré cieuses conquêtes que le peuple a payées de ses offrandes et do son sang. » D’autre part, le Comité radical du Rhône publie une déclaration dans laquelle il rap pelle que son programme comporte une poli tique d'affaires et l’ajournement de la révision. Puis, il explique qu’il avait fait choix,comme candidat, de M. Marc Guyaz, conseiller muni cipal de Lyon, qui, aux élections législatives de 1885, avait obtenu 26,000 voix, mats que le citoyen Guyaz, cédant au besoin de concorde, vient de retirer sa candidature, estimant que le programme du Comité radical est sauve garde par l’attitude actuelle du Comité cen tral. qui a rayé de son mandat la révision immédiate de la Constitution. »...

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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