Extrait du journal

rencontra ces deux hommes masqués et jeta un ci i d’épouvante. Ue cri fut son arrêt de mort. Le lans quenet la saisit à la gorge, et, dédaignant de faire usage de sa dague, il étrangla la pauvre vieille femme. René, ivre de rage de ne point trouver la Belle Argentière, allait et venait par la maison... Il en visita tous les recoins; il en sonda tous les mystères... Surali u’y était pas! Mais, si amoureux que fut René, il était homme à ne point oublier que le meurtre de Samuel avait un double but. Si ia pre mière partie était manquée, restait la se conde. — Au moins, murmura-t-il, j’aurai l’or et ies diamants du vieil avare. L’atelier avait si bitm l’aspect d’une forteresse, avec ses croisées grillées en dedans et en dehors, qu’a lors même qu’on n’eût pas aperçu un énorme coffre do bronze place au milieu, on eut juré que c’était là que se trouvait la caisse de mai tre Samuel Loriot. Seulement, cette caisse n’avait pas de clé, et à moins que la clé qui ouvrait la porte d’entrée, et qui était la seule que le lansquenet eût trouvée sur le cadavre de l’argentier, n’ouvrit également le coffre de bronze, il fallait chercher ailleurs. René prit le flambeau et retourna au près du cadavre de Job... Job était en chemise, mais il portait une clé pendue au cou, une petite clé t réfiée dont René devina sur-le-champ l’usage et dont il s’empara. C’était la clé de la caisse. Mais au moment do là mettre dans la serrure, un nuage passa sur le front de René. — Il va donc falloir partager! pensa-t-il en voyant lo lansquenet dont le regard brillait de convoitise... Une inspiration infernale traversa lo cerveau du Florentin, qui, enfonçant la clé, parut faire un violent effort pour la tourner. — Ah 1 dit-il, je n’ai pas le poignet assez robuste. Essaie toi-même......