Extrait du journal

la France en subit volontiers le généreux entraînement. L’autorité qu’il faut pour ne pas lais ser la paix courir do risque, elle l’a sur elle-même et, par conséquent, elle saurait au besoin la faire apprécier par d’autres ; enfin, le désir précis de résou dre, par d’heureuses et sages négocia tions, les problèmes pendants, co désir, elle l'éprouve sincèrement. Elle est prête à tenir compte des intérêts des autres, si ceux-ci tiennent compte, comme il con vient, de ses légitimes et raisonnables aspirations. Si, donc, cela dépend de la France, la paix est assurée. Ce n’est pas trop pré sumer de notre pays de dire qu’il est prêt à apporter, sincèrement, sa part de col laboration et de confiance aux initiatives, aux déclarations et aux négociations qui tendent à donner au monde l’espoir de longues années de calme, de travail et de prospérité. G. IIANOTAUX....