Extrait du journal

plupart des cabinets intéressés — et notam ment de Berlin — laissent entendre qu’on se rallierait volontiers à une politique «l’action commune qui réprimerait les troubles, agi rait sur le gouvernement impérial, mais d’ailleurs laisserait les choses en l’état, et n'engagerait pas, hic et mine, la redoutable liquidation chinoise. De pareilles observations peuvent servir de point de départ à des conversations très fécondes entre les divers cabinets. En 1896, lorsque les événements de Turquie sc pro duisirent, et qu’on put se croire à la veille d'une conflagration générale, la France joua dans le concert européen, bientôt constitué, le rôle d’agent pacifique et de tampon. A tra vers mille difficultés, on finit par aboutir à la délivrance de la Crète et à la consolidation de la paix. En vue de ta paix chacun avait fait le sacrifice de certaines de ses espéran ces, de ses aspirations et de ses passions. Des circonstances analogues peuvent pro duire des etlets semblables. La France, tout en se tenant prête à tout événement, peut consolider par scs conseils et dicter peutêtre par la sagesse de sa diplomatie les con ditions d’une action commune et d’une en tente générale qui assureraient cette fois en core ta paix du monde. X....