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La Petite Gironde, 12 novembre 1900

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La Petite Gironde
12 novembre 1900


Extrait du journal

— Eh bien 2 je vais l’aller trouver chez Margot. M. de Pibrac sortit de chez le roi et dit aux deux jeunes gens : — Venez avec moi!... — Hum! pensa le prince, je gage quo M de Pibrac nous veut questionner et qu'il so doute que nous eu savons plus long que lui sur l'histoire de la nuit der nière. Le prince se trompait. M. do Pibrac n’avait pas soupçonné un seul instant ni quel fût le véritable assassin de Samuel Loriot, ni qu’Honn et Noé se trouvassent indirectement mêlés à cette ténébreuse a 11 a ire. Le capitaine des gardes emmena les deux jeunes gens chez lui et ferma la porte au verrou. Aussitôt qu'ils furent entrés ; — Monseigneur, dit-il en souriant, le roi va aller voir madame GaUieriue, qui se trouve en ce moment chez la prin cesse. Je gage que, comme moi, Votre Ai esse est curieuse de savoir ce qui va se passer. Bien certainement, ajouta Pi brac, il s’agit de quelque estalier de la reine mère. Le prévôt des marchands en a dit très long au roi, dans l'embrasure de la croisée. Henri se prit à sourire : — Es!-ce que vous 11e devinez pas? ditil, quel est 1 assassin de Loriot? — Ah! mon Dieu ! dit Pibrac, où avaisje la tète? ce nom de Loriot qu’on pro nonce devant moi depuis une heure 11e m'avait pas encore frappé... Mais c’est ce bourgeois dont vous avez arraché la femme aux griffes de René ? — Oui, fit le prince d'un signe de tête. — Mais alors?... — Alors René a été plus heureux la se conde fois que la première. — Il a enlevé la femme? — OU! non, dit le prince, mais il a tué le mari. Quant à la femme, elle est en sûreté. Alors Henri raconta au capitaine des gardes ébahi tout ce oui s’était oassé deuuis deux jours....

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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Données de classification
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