Extrait du journal

— Nous voilà tranquilles pour une année. — Une année! — Trois cent soixante-cinq jours. — Oui, dans un an, si les Mis allaient revenir. — C’est possible. — Des héritiers, ça revient toujours. — Qui sait... — J en ai peur ! Ah ! s’ils étaient morts... si cette fortune colossale pouvait rester dans nos mains ! — Y penses-tu ? — Je ne pense qu’à cela. Un nouveau silence se fit. — Alors, c’est la vie et tous les bonheurs, c’est le rêve et tous les enchantements. En ce moment, un bruit sourd arriva de la chambre contiguë; Les deux frères se regardèrent. Dans la situation où fis se trouvaient, tout leur était in quiétude. — Qu’est celà ? dit l’aîné. — C’est l’oncle, reprit le second. — Il râle... — Non... 11 repose... C’est Pascal oui s’est endormi, — U ronfle. L’ai né fronça.le sourcil. — Es-tu sûr de ce Pascal ? — Comme de moi-même. — Tu le connais ? — C’est une bête sauvage. — Vraiment! •*••• — On l'apprivoisera av-ac dôiût — Tu le crois ?. — J’en réoonds. — c’est Lient dit 1;homme, à.cheveux grisonnants, 'eu caressant une. pensen secrète et eu. fixant .en même temps...