Extrait du journal

lui cria Paul Simant, tout est à toi, chère petite I Lo château, le parc, les terres, les bois, les millions. Et tu peux remercier notre ami Bataille de te les avoir si bien gardés en dépit des revendications criminelles. — Ah 1 monsieur I s’écria la jeune fille dans un élan spontané de vérita ble reconnaissance, laissez-moi. vous embrasser. Et, charmante de grâce attendrie, elle prit la tête du notaire à deux mains, et posa sur son visage ridé deux bons baisers francs. — Oh I mon enfant, mademoiselle, c’est trop, c’est vraiment trop 1 balbu tia le vieillard profondément ému..-» Je n’ai fait que mon devoir, voyezvous, je n’ai aucun mérite... Paul Simant amenait déjà Daniel de vant la jeune fille. — Celui-ci, dit-il, c’est le capitaine Daniel Terrien. Je le connais depuis peu, mais je sais de lui le plus grand bien par M* Bataille, ceci nu suffit pour lui accorder toute ma confiance, toute mon affection. Daniel est notre cousin, mon enfant. — Mon cousin ! s’écria la Fée d un accent véhément et joyeux, mon cou sin, quel bonheur 1 Ah 1 père, si tu le connais peu, moi je suis beaucoup plus instruite que toi. Depuis un mois déjà j’ai pu l’apprécier, deviner son caractère généreux. Je 1 estime, et je lui avais donné on secret toute mon Paul Simant comprit le véritable sens de cee derniers moto....