Extrait du journal

teurs en disponibilité, les fonctionnaires chassés par le 4 septembre, les courtisans sans prince, qui complotent en rêvant à de gros traitements: c’est là qu’est le désordre ; c’est là que vous le trouve rez. Nous voulons, nous autres, que chaque rue soit calme et que chaque foyer soit prospère : la République n’en sera que plus solide. * » Le correspondant du Daily-Telegrajph à Versailles confirme que le gouvernement français a opposé une réponse catégorique à la tentative que le prince de Bismark avait faite de ressusciter le droit de veto que certaines puissances catholiques pouvaient ja dis opposer au conclave. Il paraît que l’Italie et l’Allemagne étaient arrivées à s’entendre sur ce terrain, et que l’Autriche avait promis son con cours si la France donnait le sien. Mais M. Thiers a refusé net tout d’abord, déclarant que ce droit de veto avait cessé depuis longtemps dans tous les pays d’Europe — c’est du moins son avis — et que, s’il en était autrement, il n’approuverait jamais au cune intervention de l’Etat en matière religieuse. La Tages-Presse, de Vienne, regrette justement cet te décision qui, en effet, ne saurait être approuvée que si, en France, l’Etat était indépendant de l’E glise. JEAN DE BORDEAUX...