Extrait du journal

menaces nouvelles et le terme d’avril qui e’approciutit A grands pas 1 — Nous étions trop lieureuse» de notre petit arrangement, dit-elle; les journaux nous donnaient du pain. C'était toujours Ça... Et connue madame Simonet protestait de ses regrets, Renée la consola en disant vivement : — Ne vous tourmentez pas ! Nous n'au rions pas pu continuer quand même. Il aurait toujou-rs fallu trouver autre chose. — Mais quoi, malheureuse enfant 7 de manda 1a brave femme. Renée répondit résolument ; — La première chose venue, n'importe laquelle I C’est une nécessité. I*a vieille Monique entrait. Renée la désigna d’un geste A madame Simonet; d'un autre elle montra la cham bre voisine, dont la porte était ouverte et d’où la malade appelait doucement : — Renée 1 — Oui, je comprends, dit la marchande de journaux pensive. — J’ai d’ailleurs quelque chose en vue, déclara Renée. On m’a fait des offres ; je vais me décider. — Aujourd’hui ? — Oui, aujourd'hui même. Impossible d'attendre plue longtemps... Elle avait un air de résolution qui frap pa madame Simonet. Elle passa dans lu chambre d’Hélène et en revint presque aussitôt en disant à sa voisine : — Tenez 1 voilà votre part de bénéfices, avec la note. Vous pouvez vérifier. Il y avait quarante-deux francs et quel ques sou» pour eix jours. — Mais c'est miperble i Voua êtes un trésor, déclara la brave femme. Quel dom mage que nous ne puissions continuer ainsi I — Oh 1 pour deux 1 — En effet, ça ne ee peut pas... Voue avez pourtant blsn remonté >a vente....