Extrait du journal

ne s’expliquait pas ensuite de quelles puissances intérieures lui était venu le secours, — mon' enfant chérie, tu as trop bien senti le cœur de ta mère pour que je l’apaise par de sots men songes comme on en fait aux petits enfants. Bérangère, Je ne savais pas quelle âme intuitive et tendre est la tienne. Ne m’en veuille pas si je t’ai affligée sans le vouloir... — Oh I maman.., — Mais ne doute pas de ce que tu es pour moi, mon enfant adorée.™ — Tout? interrogea vivement la fillette. Devant le silence de sa mère, elle détourna les yeux, froissée. Mais Solange pensait au petit Etienne. Elle s’avisa que ce retard le mettait en danger peut-être. Chaque minute était comptée. Plus froide ment elle reprit : — Ma Bérangère, si tu ne m’arrêtes ainsi que dans une préoccupation personnelle.., —Non, non. maman 1 s’écria l’en fant avec un élan plus vif de câlinerie. Je ne veux pas être égoïste. Mais gardez-moi dans votre cœur, même quand vous avez du chagrin. Je veux être votre petite fille qui vous console. — Tu le seras, dit la mère avec force. -/r . Elle prit à deux mains cette tête blonde, elle dévora de ses regards, puis de ses lèvi»s,.çe visage où elle lisait pour la première fois tant de sentiments U)soupçonnés. — ce frais...