Extrait du journal

mais suffisante néanmoins pour assurer à Bobino une existence exempte de tous soucis. D’un vigoureux coup de poing, Olympia ébranla la porte. De l’intérieur une voix cria : — On y va... On y va I Et bientôt la porte 8’ou.vrit. — Du diable si je t’attendais à cette heure, fit Bobino, en s’épongeant le front. Mais tu arrives bien à propos pour m'ai der à enlever les toiles d’araignée et tuer les rats. — Il s’agit bien de rats et d’araignées, fit Olympia en gesticulant. En coup de vent, elle pénètre dans le cabinet de consultations et se laisse tom ber sur un large- fauteuil d’osier, percé en maints endroits. Puis, très grave, elle dit : — Il nous en arrive, de ces choses sur prenantes 1 Ah ! misère de moi; si tu sa vais de quoi il retourne... — Aurions-nous gagné le gros lot? — C'est un peu ça, mon vieux. — Explique-toi vite, fit Bobino, en s’as seyant en face de la belle Olympia. Je te vois si heureuse que j’en suis tout intri gué. En quelques mots, Olympia mit Bcbino au courant de l’affaire. — Mais c’est superbe, cola, dit Bobino en se grattant lu tête. C’est superbe Maintenant, il ne reste plus qu’à savoir d’où vient la particulière qui a suivi la Louve et qu'à connaître son nom ainsi que sa situation de fortune. Quand nous posséderons tous ces renseignements-là, nous verrous ce que nous devons faire. — Alors, il faut te mettre en campagne aujourd’hui même. L’inconnue est jeune et belle; de plus, elle doit être fort riche....