Extrait du journal

ponds pas, je vais finir par croire que ma présence t'est désagréable et je vais con sulter l’indicateur pour savoir à quelle heu re Je pourrai reprendre un train pour Bor deaux. —- Oh 1 comment, tu supposes ?... — Je ne suppose pas... mademoiselle la cachottière. — Dans ce cas... Une heure plus tard, Jacqueline était au courant de toute l'aventure sentimentale d'Irène, et elle avait entendu perler de Lotgemont avec une telle ardeur, un tel luxe de détails physiques ou mentaux qu'elle l'aurait immédiatement reconnu dans la rue, bien qu'il ne lui eût jamais été présen té, si elle l’avait rencontré. — Bref I tu l'aimes, conclut-elle, et tu crois qu’il t'aime. Dans ces conditions, ma venue ici ne pouvait pas être plus oppor tune. Avant longtemps, je me fais forte de te renseigner. — Oh 1 que vas-tu... Surtout ne... — Ne vous inquiétez pas, petite fille, précisa Jacqueline. Laissez-moi agir A ma guise; n'ayez aucune Inquiétude. Je n’ai jamais tenu d’agence matrimoniale, mais je serai très heureuse de m'occuper de ce mariage s'il doit assurer ton bonheur. Tu aimes. Non... non... ne proteste pas. Tout co que tu m'as raconté suffit à m'en con vaincre. » Tu veux savoir si tu es aimée. Tu le sauras, et si, comme je l’espère, comme Je le le souliatte, la réponse est affirmative. Je me charge de t'aluor à obtenir de mon oncle son consentement... LA... es-tu satis faite, à présent T Oui, puisque tu as souri. Allons, plus de tourmente, plus d'inquié tudes; désormais, noue commet alliées et...