Extrait du journal

ticle du Code, calé comme la banque j et farci de bonne braise I Tu ne serais déjà pas tant à plaindre, sais-tu ? Il ajouta, en se baissant à l’oreille de Colette : — Ce que je le laperai, le beau-frè re I Us arrivaient à quelque 'distance des communs. Le jeune Gaston dit : — Tiens, voilà Roger qui s’amène. En effet, le baron de Vayran venait à leur rencontre après avoir remisé sa monture aux écuries. Madeleine pressa le bras de son amie : — Emmène-moi, dit-elle. Elles se trouvaient auprès de la grande avenue conduisant au bourg. Colette avait compris. Au moment où le « bon Roger » al lait les rejoindre, elle déclara, en s’a dressant à sa camarade : — Tu sais, ma chérie, il y a qua rante-huit heures que je n’ai pas mis les pieds à la maison, et tu penses si l’auteur de mes jours doit être content de moi. Et désignant du doigt la rue qu’on apercevait, tout étroite, comme une bande de ruban, au delà de la grille, à l’extrémité de l’avenue : — Allons-y... veux-tu ? — Sans doute. Elles s’inclinèrent devant les deux cavaliers, qui restèrent seuls en face l’un de l’autre. Le jeune Gaston regarda son cousin. — Tu vois, fit-il, on nous lâche...