Extrait du journal

-- Sans doute. . .. . — EL vous venez chercher des nouvelles de mademoiselle Purgeas ? — Oui. — Entrez donc. Julienne avait dit la vérité. Sa patronne était à l'Opéra. Obligée d'attendre son re tour, elle avait du temps devant elle. Romain ne se fit pas prier. La physionomie de la servante avait changé a son avantage. De dure, elle était devenue engageante. 11 comprit le parti qu’il pouvait tirer d'une alliance pareille et se promit de la gagner. Seule dans l’appartement, Julienne en devenais la maîtresse. Elle en joua le rôle. — Donnez - vous donc la peine de vous asseoir, dit-elle, en introduisant Romain dans lepetit salon. Etmaintenantexphquezvous? — Mademoiselle Fargeas... balbutia-t-il. — Elle n’est la que dans le jour. Le soir, elle rentre chez elle, comme les autres. — Où demeure-t-elle? — Vous êtes curieux ! Je ne sais pas. — C’est donc un mystère? — Oui et non. Vous comprenez que cette jeune fille ne serait pas flattée qu’on don nât son adresse au premi t venu. Chacun a scs secrets, ses caprices, si vous voulez, et celle-la surtout doit avoir les siens. — Ainsi vous me refusez? Romain uarut si consterné aue Julienné...