Extrait du journal

Nous devons bien aussi adresser de vives critiques à tous ces commerçants et industriels qui dédaignent de lire une publication créée pour eux, issue de leurs plaintes et de leurs protestations syndicales. Nous sommes à peine au lendemain du bruit qui s’est fait autour de nos agents consulaires, du la disette de renseignements dont souffrait notre commerce d’exportation et du dénigre ment que les syndicats professionnels faisaient subir au prestige et à l'autorité de nos agents a l’étranger. Cette émotion, qui a duré trois ans, aboutit aujourd’hui à une indifférence qui pourrait bien permettre de juger sé vèrement la valeur des plaintes dont la presse s’est fait l’écho, si on prenait comme point de comparaison le peu de lecteurs qu’a su conquérir le Moniteur officiel du commerce. Mais nous avons la certitude qu’il suf fira d appeler l'attention des rédacteurs de eut organe sur les améliorations qu’ils doivent s’empresser d’apporter à leur œuvre, pour voir l'indifférence de »es lecteurs spéciaux se changer en un em pressement bien désirable. Il importe que les choses qu’entreprend l’Etat ne prêtent pas lu liane aux critiques du con tribuable; car il pourrait se lasser de payer des expériences qui ne lui profitent pas. René Dumail...