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La Petite République, 13 novembre 1904

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La Petite République
13 novembre 1904


Extrait du journal

On a essayé de nier, tout d’abord. Mais les informations de M. Berteaux sont sûresOn a voulu, ensuite, justifier une pareille mesure par de prétendues paroles que le général Peigné aurait prononcées à Poi tiers, lors d’une tournée d’inspection. Le général Peigné, s’adressant aux généraux et aux colonels, se serait permis de dire : « — Faites savoir à vos officiers que je « les rends responsables non seulement de « leurs actes et de leur attitude, mais cn« core des actes et de l’altitude de leur « père, de leur mère, de leur femme et de « leurs enfants ! » Cela, paraît-il, s’est passé le 18 août der nier. C’est peut-être bien trouvé ; mais ce n’est pas vrai. Les paroles prononcées par le général Peigné ont été dénaturées pour les besoins de la cause chère à A/. Pelgé. Ainsi, nous prenons les réactionnaires de Poitiers en flagrant délit d’intolérance et de mensonge. Ce n’est pas tout. Il y a quelque temps, un officier de l’un des régiments cascrnés à Poitiers perdait sou beau-jÿrç, M.TI.,., industriel et con...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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