Extrait du journal

pille de l’Assistance publique, et à" qui le pré sident du conseil, ministre de l’intérieur, vient aimablement d’accorder une dot de cinq cents francs, devait se marier avec M. Bizot. Moins par conviction religieuse que par dé sir de se conformer à la tradition, ils se ren dirent à confesse la veille de leur mariage. Le curé, qui n’aime pas qu’on le dérange, leur si gnifia : « Repassez demain. » Les jeunes fian cés répliquèrent : « Ah ! c’est comme cela, eh bien ! nous ne reviendrons pas du tout ! » Et le lendemain, après la cérémonie civile, on passa, sans s’y arrêter, devant l’Eglise en chantant 17 nternationale* wvwvwv LES LETTRES ET LES ARTS Il paraît qu'il commençait à y avoir trop de statues dans le jardin du Luxembourg. Les questeurs du Sénat viennent, en effet, de déci der qu’on ne pourrait plus y élever de monu ment commémoratif, s’il ne s’est écoulé dix ans depuis le décès de celui en l’honneur du quel le monument est projeté. Déjà en 1901 un délai de cinq ans avait été stipulé. Il a été jugé insuffisant. Nous avons trop de grands hommes. Il n’existe pas d’atelier de lithographie à l’école des beaux-arts, et cependant les artistes lithographes demandent depuis longtemps à ne pas être moins bien traités que leurs confrères qui pratiquent l’art du burin. Pourquoi ne leur donnerait-on pas satisfaction ? Le mouvement de la vie fait décliner certaines manifestations de l’art, en même temps qu’il en développe d’autres ; il est donc anormal de conserver sans changements l’organisation de l’Ecole des beaux-arts. A des besoins nouveaux doivent correspondre des organismes nouveaux, et ce n’est pas à M. Henry Marcel qu'il sera besoin de le rappeler. wvwvwv 'LE PETIT PAIN DU MATIN François Coppée publiait hier des vers « sur le passage d’un régiment ». Ce petit pioupiou dont à peine La barbe pousse maintenant... Et il y en a dans ce goût-là des douzaines. — Si après cela le petit pioupiou n’est pas rasé! JEAN MITRON. RENCONTRES...