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La Petite République, 14 mai 1898

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La Petite République
14 mai 1898


Extrait du journal

Allons I les gens à fortunes N’ont point partout le dessous, Et dans deux endroits, les thunes, Ont triomphé des gros sous. Tout bouffants d’ardeurs guerrières, Les curés et les marquis Assoient deux nouveaux derrières Sur deux sièges mal acquis. Ah I ça ira ! ça ira l Si ça semble n’aller guère. Et nous rentrerons en guerre Quand l’automne rougira. Les Mottes et les Solages Nous croient rivés derechef Au carcan des vasselages Et mûrs pour le-poing d'un chef 1 Ils ne voient pas que leurs chaînes Ont de la rouille aux maillons. Que nos revanches prochaines Tressaillent dans les sillons. Àhl ça irai ça irai Si ça semble n’aller guère Et nous rentrerons en guerre Quand l’automne rougira 1 Us Ignorent, dura d’oreille Et l’esprit infatué, Que la Pensée est pareille A l’Océan remué ; Que rien n’endigue son Ire Et que le flot indompté Qui d’un côté se retire Monte de l’autre côté. , Ahl ça irai ça irai Si ça semble n’aller guère, Et noos rentrerons en guerre Quand l’automne rougirai U Ffttromi -...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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