PRÉCÉDENT

La Petite République, 16 juillet 1885

SUIVANT

URL invalide

La Petite République
16 juillet 1885


Extrait du journal

pas. A quel titre et dans quelles conditions avez-vous été à portée de recueillir ces aveux? —Monsiourle juge, dit Miraud,je vais vous donner une bien grande preuve de ma véracité, car, en vous disant la vérité, je vais me li vrer moi-même.... Je suis Miraud, ancien saltimbanque-, qui, il y a un mois encore, était détenu à Mazas sous le nom de Bressolles. Il y eut un mouvement de surprise. Maman llonron eut un nouveau sanglot, s’écriant ; — Toi ! en prison! et sous un faux nom !... M. Moreau reprit : — En effet, ces deux noms réunis me rap pellent une évasion récente... — Dont je suis l’auteur, reprit Miraud. Oh t je ne m’en fais pas gloire !... Soyez assez bon pour m’entendre et je vais tout vous expliquer. Pourquoi d'abord avais-je pris le nom de Bressolles ? « A vrai dire, j’en ai pris bien d'autres. Je suis un mauvais garnement, qui n’a fait que des sottises dont je demande pardon à ma pauvre femme. » Pourtant je ne suis pas un criminel. Mais vivant au jour le jour d'expédients plus ou moins avouables, je ne voulais pas nue ma femme — oui e?l la melLeure ut la...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

En savoir plus
Données de classification
  • moreau
  • allain-targé
  • brisson
  • bouchai
  • bouchut
  • charles x
  • ruppel
  • marie stuart
  • marquis de carabas
  • laffitte
  • paris
  • france
  • bressolles
  • sébastopol
  • la seine
  • temple
  • strasbourg
  • molière
  • grange-batelière
  • péronne
  • la république
  • bastille
  • petite république française
  • republique française