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La Petite République, 17 juillet 1908

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La Petite République
17 juillet 1908


Extrait du journal

Le général commandant le 13* corps, en parcourant les rues de la ville, hier au soir. 14 juillet, a constaté avec étonnement quo tandis que les initiales R. F. brillaient à la façade de tous les bâtiments illuminés, le cercle militaire s'était borné à arborer les initiales G. M. Le général rappelle à la commission du cercle que la République est le gouverne ment de la France depuis trente-huit ans. On ne saurait vraiment mieux dire ci avec une plus jolie ironie. Faut-il que ces messieurs de la com mission du cercle soient réactionnaires, pour que les seules initiales de la Ré publique les choquent au point qu’ils ne puissent se résigner à les voir même sur les cartouches apposés à l’occasion de la fête nationale ! Ces gens-là n’ont pas conscience du ridicule. Car en somme, comme M. Por cin le leur lait gentiment remarquer, la République est un fait et leurs boude ries n’y changeront rien. Bien mieux, ces messieurs ne dédaignent point de servir ce gouvernement abhorré et très probablement aus

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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