Pour accéder à l’ensemble des fonctionnalités de recherche et à tous les contenus éditoriaux, abonnez-vous dès aujourd’hui !
Extrait du journal
— Etant donné lo nombre des attentats commis chaque jour dans des quartiers très divers de Berlin, la police incline à croire qu’elle a affaire maintenant à plu sieurs maniaques : le premier aurait eu des imitateurs... — C’est très possible, répond le docteur Roubinovitch. Il y aurait, en ce cas, une sorte d’épidémie analogue à celle des « coupeurs do nattes » qui, à Paris même, cueillaient naguère les catogans sur la nuque des passantes. Chaque lois qu'un méfait sensationnel est commis auquel le publie, informé par les journaux, accorde son attention, lo malfaiteur trouve aussi tôt des émules. Les viols, les incendies vont par séries et par régions« Soit contagion directe, soit besoin do renouveler un acte retentissant, lo premier maniaque qui sévit est imité par un certain nombre de congénères au deuxième degré dont la manie latente n’attendait qu’un exemple pour se satisfaire et fût restée, sans celte inspiration, inoffensive. D’au tres suivent après cela ; les débiles, les pauvres d’esprit, éminemment suggestifs et qui répètent le geste avec une fidélité ma chinale. — On affirme encore qu’au nombre des victimes de co déséquilibré, il y en aurait d’imaginaires... — C’est dans l’ordre. A force d’entendre parler d’un attentat à plusieurs exemplai res, des hystériques cl des débiles arrivent généralement à croire que l’aventure leur rEspace abonnés
Pour accéder à l’ensemble des fonctionnalités de recherche et à tous les contenus éditoriaux, abonnez-vous dès aujourd’hui !
Espace inscrits
Cette fonctionnalité est réservée aux utilisateurs inscrits.
Espace abonnés
Cette fonctionnalité est réservée aux professionnels.
Bientôt disponible
Cette fonctionnalité sera bientôt disponible.