Extrait du journal

hommes de troupe, exactement. Maïs pour fournir ces 444 hommes, il faut évidemment immobiliser des unités supérieures, suscep tibles d'en exécuter la relève. Ce ne serait donc pas 444 gardiens qu’il faudrait nom mer, organiser et armer, mais cinq ou six fois plus, au moins. Remarquez que nous ne pouvons pas nous adresser, pour ce ser vice. à la gendarmerie ou à la police. Ccst en dehors de leurs attributions. — Alors ? — Alors je ne sais pas. Nous attendons. Il y a encore trois mois jusqu’au 1" jan vier, et en trois mois il se passe bien des choses. On étudie en ce moment dans nos bureaux quelles mesures il conviendra de prendre si le ministère de la Guerre per siste dans sa décision. — Espérez-vous que celle-ci ne sera pas définitive ? — On peut toujours l’esnérer. Remarquez que depuis déjà longtemps on avait pu pré voir que le service militaire de deux ans pourrait entraîner cette mesure. Nous avions demandé à la Guerre si dans les ser vices auxiliaires il ne serait pas possible de trouver les contingents nécessaires à la garde des prisons. Le ministère de la Guerre a répondu que non. h Aujourd’hui nous sommes bien prêts à être mis en face d’un fait accompli. C’est pourquoi, sans qu’aucune décision définitive soit encore intervenue, nous avons songé à la création- d’un service de gardiens armés. Mais tout cela est encore très en l'air, et rien de précis ne saurait être arrêté avant quelque temps. « Mais,quoi qu’il en soit, v^us pouvez ras surer le public. De quelque façon que se ré solve le problème, on ne laissera pas les pri sons sons gardes, ni les malfaiteurs se sau ver. M...