Extrait du journal

Quelle mouche a donc piqué le * Figaro? » Le damné barbier vient de prendre à partie le très charmant et très éminent M. Auber. Après l’avoir adoré dix-sept années durant et lut avoir « fait tous scs mots », même ceux qui plongent M. Jouvm dans l’extase, le voilà qui se permet, au moment juste où sa retraite du Conservatoire est mise en question, de « larder de quelques dures vérités son épiderme d’ailleurs médiocrement sensible ». Qui aime bien châtie bien,dit le proverbe; mais entre nous, le < Figaro» a été singulièrement long à s’apercevoir des choses qui excitent aujourd’hui sa mauvaise humeur. Ce n’est pas d’hier qu’il est avéré que les études périclitent au Conservatoire, et que, pour « tirer un bon parti de ce Capharnaüm, il faudrait une autorité et un sérieux qui manquent complètement à M. Auber. Au lieu de « faire ses mots », le «Figaro » eût été mieux inspiré de rappeler à M. Auber ses devoirs, et c’est à quoi il a songé trop tard....