Extrait du journal

En prenant possession de ce nouveau logis, nous remercions avant tout M. Auguste Muriel des ternies flatteurs dont il a bien voulu se servir à noire égard. Celle bonne opinion qu'il a de celui qui prend sa succession nous a ôté un peu de défiance , et nous fait espérer que nous trouverons ailleurs une bienveillance semblable et un regard non moins sympathique. Les circonstances au milieu l lesquelles il abandonne la rédaction de la Presse Théâtrale un caractère si respectable, et font de cette retraite un ace e qui tranche si nettement sur les modifications de cette espèce , que nous ne saurions voir dans le langage de M. Auguste Muriel l'obligation banale de vanter le successeur , comme font ces négociants aux abois qui cèdent leur fonds de commerce. C'est une courtoisie véritable et sincère qui nous louche, mai> sans nous étonner. On loue volontiers iers en autrui ce qu'on retrouve en soi-même, cour la loyauté du caractère, pour l fientent des relations, pour l'entente du théâtre, M. Muriel n'a rien a envier à personne; il a su être impartial dans une situation où il est difficile de l'être ; et ses jugements , écris dans le meilleur style, ont donné à la Presse Théâtrale un rang tres-honorable parmi les feuilles qui traitent les mêmes matières....