Extrait du journal

Bien que * l’Africaine » vogue à pleines voiles sur l’océan des dernières répétitions, — océan insondable et rempli de périls inconnus, —quelque impatience qu’on ait de voir arriver au port le navire de Vasco de Gaina, il est impossible encore, à celte heure, de prévoir le jour où retentira du haut des hunes le cri : Terre! terre! —ou, pour parler sans métaphore, d’indiquer la date probable de la première représentation du dernier ouvrage de Meyerbuer. Tout ce que nous nous hasarderons à dire sur ce sujet délicat, c’est qu’une activité fiévreuse règne à l’Opéra, qu’on y travaille nuit et jour et qu’il en résulte naturellement, pour tou île monde, un commencement de fatigue bien fait pour inquiéter quelque peu l’administration....