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La Presse, 1 décembre 1897

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La Presse
1 décembre 1897


Extrait du journal

Alors, je suis revenu à moi et me suis trouvé dans l'eau. Ce sont deux messieurs qui m'ont se couru... Voilà le récit dusoldat. Une version différente circule aussi. Il semble impossible qu'une agression de ce genre puisse se produire ainsi sur un point aussi fréquenté que cette partie de la ville et à une heure où de nombreux promeneurs sont encore dehors. On. prétend donc que Cotte, n'ayant pas de permission, fut effrayé en songeant qu'il avait manqué l'appel du soir, eut l'idée de simuler une agression, afin d'échapper aux conséquences de son incartade. Du reste, l'examen du médecin-major n'a relevé sur le corps du soldat aucune trace de blessures. Malgré cela, Cotte persiste à affirmer aux magistrats qu'il a été frappé par deux indi vidus. L'enquête ouverte par le parquet et par l'autorité militaire suit son cours....

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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