Extrait du journal

Non, le soldat n'est pas libra, car il a été tiré au sort et _enlevé de force à sa famille, à sa commune, a sa profession, à sa vocation. Sans doute, si l'armée française était réduite au chinre de 180,000 hommes, cette réduction de l'effectif aurait pour conséquence une réduction équivalente dans les cadres, mais est-ce notre faute, a nous, si la situation désastreuse de nos finances rend impérieusement nécessaire cette double réduction de l'effectif et des cadres de Mtré armée? Est-ce nous qui avons créé, étendu, aggrave; cette situation? Est-ce Doùsqui avons doublé la chiffre des contingens annuels, qui do 40,000 hommes se sont élevés a 80,009 recrues? Un jour ou l'autre, le mpms qu'on devra, faire ne sera-t-il pas de revemr au chiffre de l'armée tel qu'il existait dans les premières années de la Restauration? Eh bien! si cette nécessité est inévitable, pourquoi ne pas l'accepter tout de suite, pourquoi creuser et élargir l'abîme? Le système que nous avons exposé est-il faux ? Combattez-le, mais trouvez-en un qui réduise a deux cent millions la dépense de la force armée en France, car il faut absolument réduire le budget des dépenses à douze cents millions; et commentje réduire a cette somme, lorsque la dette publique et la force .publique prélèventdéjà, a elles seules, plus de 940millions?...