Extrait du journal

Bien entendu, la politique, alors inséparable de la religion, fut mêlée à l'affaire dès le premier jour, et les deux confessions en (présence s'imputèrent réciproquement la responsabilité de l'iconomachie des PaysBas- Les catholiques accusèrent les calvinistes de marque, et notamment les « politiques » du parti, d'avoir organisé un syndicat de pilleurs d'églises, accusation d'une (flagrante invraisemblance. Les calvinistes m'avaient aucune bonne raison pour provoquer des désordres qui compromettaient ieur cause et risquaient de rallier à la domination espagnole la masse flottante des indifférents. Ils répondirent que les principaux intéressés étaient les jésuites, acharnés à provoquer des représailles sanglantes qui leur livreraient le pays en excitant la férocité des pourvoyeurs de l'Inquisition et que de bons pères avaient payé les briseurs d'images sur la caisse de la société....