Extrait du journal

Laissons encore la parole à M. Quiquandon «Un jour que j'avais laissé le lama en arrière, et que, poussant mon cheval, j'étais arrivé en tête de cette foule, Tieba m'envoya prévenir que sa sœur, ayant appris que ses femmes, ses filles étaient venues nous saluer, voulait, elle aussi, nous voir et qu'elle allait nous rejoindre. Quelques instants après, une bande de cavaliers nous rejoignent rapidement. Je cherchai anxieusement des yeux dans la foule l'amazone, sœur de Tiéba, dont on m'avait souvent parlé, Momo, qui, disait-on, n'avait qu'un seul sein et qu'on appelait Sinkili. Elle avait combattu courageusement contre Samory en tête de ses cavaliers et avait contribué, pour une large part à la retraite 1...