Extrait du journal

') Nous avons considéré comme un devoir de prévenir autant que possible les éventualités que'cetétatds choses menaçait de provoquer dans la situation générale dé l'Orient. Les représentations les plus pressantes à ce sujet n'ont, pas fait défaut. Nous avons appelé l'attention des ministres turcs sur tous les faits venus à notre connaissance, en signalant à diverses -reprises la nécessité d'y porter remède. Nous avons reçu d'eux des assurances et des promesses qui, jusqu'à présent, n'ont aboun à aucun résultat. En même temps, nous avons constamment recommandé aux. populations chrétiennes de ne pas s'exposer au dan.ger d'empirer leur position par. des résolutions passionnées, mais d'attendre patiemment l'amélioration possible de leur sort. s Ces mesur.es ont peut-être contribué a retarder une explosion que tout semblait faire prévoir. Néanmoins, elles ne pouvaient être efticaces qu'a la condition qu'on fit quelque cho-~ .se pour rendre tptérableslessoum'ancës décès. populations,ou que du moins il y eut espoir d'en voirie terme 'et que de .nouveaux événements ne vinssent les pousser au déuespoih Tel n'a pas été le cas. Toutes les nouvelles. qui nous parviennent constatent que des excès de tous genres alimentent constamment l'agitation dans ces contrées et que le mal y a atteint le plus haut degré....