Extrait du journal

MALADRESSES Les députés se montrent très mécontents le l'attitude de la questure à leur égard. Si là représentation nationale .n'occupe pas, dans les cérémonies officielles;"la place à laquelle elle a droit, c'est, dit-on, aux questeurs qu'il faut s'en prendre. Ceux-ci, en effet, n'ont pas su faire valoir auprès du Proto cole et des ministères les prérogatives; de la députation et, par leur faute, on voit les élus du suffrage universel.relégués au der nier plan dans une fête ou la nation aurait le droit d'être représentée ;à "là première; place. ' Ce matin, les députés et leur famille for maient, à huit heures; une queue de plu sieurs milliers de personnes aux portes du Palais-Bourbon ; ils attendaient d!être_admis aux places qui leur, sent réservées. Croit-on qu'on a ainsi fait attendre plus de trois quarts d'heure nos députés dans la rue, oarce qu'il avait plu à la questure de décla rer que les portes seraient ouvertes seule ment à neuf heures ! De même pour les galas de l'Opéra et de la Comédie-Française, pourquoi un si petit nombre de places a-t-il été accordé aux dé putés ? C'est encore la faute de la questure, qui n'a même, pas su imposer au choix du protocole un nombre de places plus en rap port avec le rang qu'occupent nos représen tants dans la hiérarchie officielle. Ajoutons, enfin, que, pour notre part, nous n'avons pas eu beaucoup à nous louer des renseignements qui nous ont été fournis par Je Palais-Bourbon. Nous aurions voulu faire connaître anx Parisiens le nom des députés que le tirage au sort a favorisés et qui sont désignés pour assister à l'un ou l'autre gala. Ces renseignements n'ont pu, on ne sait pour quelle cause, nous être fournis....