Extrait du journal

L'image de la guerre vient aussitôt à l'esprit. Sacrifier 100.000 hommes pour enlever des positions de premier ordre, pour enfoncer la résistance ennemie, et finalement, occuper un territoire qui vous rend maître de la décision, c'est évidemment douloureux, mais c'est nécessaire, et ce n'est qu'un demi-mal. Mais sacrifier ces 100.000 hommes en pure perte, sans pouvoir reconstituer ses réserves, c'est s'exposer à ne plus pouvoir rien opposer à de nouvelles attaques et c'est, en définitive, se laisser dominer par l'adversaire....