Extrait du journal

O^i JUGE GQUNAUD Aujourd'hui a commencé aux Assises dé, la 'Seine, le procès de Gounaud, : qui "assassina son oncle "et le cacha dans une malle. .' ' ; L'accusé fait son entrée à midi et demi, Il paraît énergique, et impassible. Il écoute, froidement l'acte d'accusation. . . L'interrogatoire commence. 'Gounaud ré pond d'une voix qui ne tremble pas. Sou dain cette exclamation sort de ses lèvres, alors que le président rappelle les bontés que son oncle avait pour lui : — C'est vrai, mais je reg-retle, monsieur. Pas une larme pourtant ne brille dans ses yeux et ses regrets semblent bien peu sincères. Après l'interrogatoire, on entend la tante de l'accusé, qui reproche à son neveu de n'avoir pas écouté ses sages conseils.— Ma tante, dit Gounaud, je vous de mande pardon. >...