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La Presse, 11 avril 1847

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La Presse
11 avril 1847


Extrait du journal

L'Irlande ne peut être jetée à la mer. C'est dommage, car, sur cet immense radeau flot tant qu'on appelle la Grande-Bretagne, c'est elle qui entrave toute la manœuvre, et qui, par son poids et sa coûteuse inertie, expose à un naufrage sans cesse imminent tout le reste de l'équipage. — Ceci est l'opinion intime que les Anglais ont de l'Ile-sœur, et cette opinion n'est pas tellement cachée, qu'elle ne perce dans toutes les mesures qui se prennent ou se projettent au sujet de cette contrée. L'Irlande est une difficulté qui fatigue tout le monde, et dont tout le monde cherche à se débarrasser. Le gouvernement, au plus fort de la disette, avait un moment entrepris de la faire vivre. Ce soin lui coûtait quelque chose comme vingtcinq millions par mois, et il a bientôt éprouvé le désir de rejeter le fardeau sur d'autres épau les. On sait sur qui le fardeau est retombé : par le bill que la chambre des communes vient de voter, .et que la chambre des lords, discute ra ces jours-ci, on a mis le paupérisme local à la,charge des landlords irlandais. Mais ceuxci sont hors d'état, le voulussent-ils, de pour voir à des besoins aussi étendus et aussi insa...

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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