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La Presse, 11 juillet 1880

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La Presse
11 juillet 1880


Extrait du journal

Dans ces conditions, la Chambre doit purement et simplement accepter le texte que vient d'adopter le Sénat. L'essentiel est que tout le monde soit amnistié. 11 faut, pour le moment, mettre de côté toutes les questions d'amour-propre et ne voir que le résultat. Nous re gretterions que l'extrême gauche, pour l'honneur des principes, s'obstinât à re pousser la chinoiserie sénatoriale. Les .occasions ne manqueront pas où la Chambre pourra accepter un conflit en tre les élus du suffrage universel et les élus du suffrage restreint. Au surplus, en admettant- que le pré sident de la République ait omis d'user de la disposition à laquelle nous faisons allusion en commençant, la question de l'amnistie resterait ouverte. Elle pourrait être reprise à la Cham bre et devant, le pays. Nous aurions quelques élections de forçats ; elles se raient suivies de validations. A qui la faute? Au Sénat. „ La Chambre, et. le Ministère avaient voulu mettre fin à ces manifestations illégales par l'amnistie plénière....

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La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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