Extrait du journal

na qu'un chapitre fût étaJbli à perpétuité pour desservir l'ancienne abbaye do Saint-Denis, sous le titre de chapitre royal de Saint- Denis. Le grand aumônier de France devint le chef du chapitre et prit le titre de primicier (article 2). Le chapitre dut être composé de dix chanoines-évêques, non compris le primicier, et de vingt-quatre chanoines du second ordre, dont six dignitaires et dix-huit chanoines (article 9). Les aumôniers royaux firent partie dû chapitre (art. 4). Les chanoines des deux or-i dros durent être nommés par le roi sur la présentation du grand aumônier de France, qui fut investi du droit de nommer toutes les personnes, autres que les chanoines, attachées au chapitre royal (art. 5). Un règlement particulier, approuvé par le roi sur le rapport du grand aumônier, détermina tout ce qui regarde le service du chapitre, Enfin (art, 7) une somme -de 250.000 fr., prise sur le budget du clergé» .dut être affectée annuel lemeût à-fentretien du chapitre, indépendamment des frais de premier établissement. Telle fut, jusqu'à la révolution de 1630, qui supprima la ^rande-aumônerie de France, l'organisation du chapitre de Saint-Denis. Le personnel fut maintenu en 1830; mais la loi de finance du 21, avril 1832, art. 8, supprima les traitemens pour les membres qui Beraient nommés à l'avenir. Les traitemens ont été rétablis depuis, par le budget de 1838; mais- l'institution était restée jusqu'à ce jour dans l'imperfection où les décrets fondateurs et les événemens politiques l'avaient laissée. Cette restauration préoccupe depuis longtemps le gouvernement. Dès 1840, il s'occupa de régula riser la situation incertaine où se trouvait le chapitre. Des statuts, furent rédigés .en 1841, et proposés au saint-siége, pour qu'il consacrât l'institution au point de vue spirituel. Plusieurs, bulles furent, dit-on, successivement obtenues et modifiées,, et enfin la bulle du 3 avril 1843, que nous avons reproduite dans notre feuille d'hier, accomplit l'œuvre. Depuis ce temps, les circonstances politiques et les lenteurs du conseil-d'état avaient suspendu la...