Extrait du journal

tons, on nous met en présence de quelqu 'un de ces souverains dépossédés qui sont de venus chez nous des héros de théâtre et qui n'ont plus même le droit , de traiter avec: la république do Saint-Marin ! Et voilà comment notre dignité serait sauvegardée et notre honneur vengé 1 Voilà quel .puissant effet auraient produit nos paroles ; pourquoi notre ministre' des affaires étrangères aurait rédigé des décla rations ; et pourquoi la France, émue de pa triotisme, aurait porté la main à son épée ! Cette ..victoire, « qui ne coûte ni une larme ni une goutte de sang, » dont parle le Constitutionnel, cette victoire serait pour nous la pire des humiliations et le der nier dès périls. Que la Chambre intervien ne donc. Qu'elle retrouve un de ces élans par lesquels elle a accueiUi'la déclaration du5 juillet. Elle a soutenu la politique de là France quand cette politique était hardie et nationale. Qu'elle relève maintenant ceux qui voudraient faiblir. Le h juillet, nous .avions k choisir entre la prudence et l'audace. Nous nous som mes prononcés pour l'audace. Aujourd'hui nous n'avons plus le choix qu'entre l'au dace encore et la honte. Quel est l'orateur, à la tribune, ou l'écrivain, dans un journal, qui nous conseillera d'hésiter ? Le courage est devenu notre véritable...