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La Presse, 14 juillet 1927

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La Presse
14 juillet 1927


Extrait du journal

Bien entendu, le président du Conseil n'est animé d'aucun mauvais sentiment contre les petits fonctionnaires : il l'a montré à diverses reprises. Il aurait même le droit de dire qu'il fut un des rares chefs de gouverne? ment qui fit quelque chose d'efficace pour eux, puisque, lorsqu'il améliorait leurs traitements, il n'ajoutait pas le dangereux corollaire de déprécier en même temps la monnaie. Mais il a établi son budget en équilibre : on lui propose d'inscrire une nouvelle dépense de 125 millions pour l'exercice 1926 et de 300 millions pour l'exercice 1927. Afin de ne pas compromettre le redressement financier, il n'agrée pas ces demandess. Toutefois, il le déclare, au cas où, vers la fin de l'année les recouvrements budgétaires lui procureraient des resc sources suffisantes il serait tout disposé à reprendre l'examen de la ques= tion....

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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