Extrait du journal

en échange d'un produit qui le sera certaines ment; le capital n'ayant plus à intervenir dans ,1e crédit, puisqu'il n'en est ni là "source ni le but. le crédit n'étant pour le, prêteur qu'un e avance faite dans son propre intérêt, afin de trouver le placement de l'excédant de ses produits, et de s'assurer en retour les objets dont il peut avoir besoin. - . »I1 n'y a plus lieu dans ce cas à intérêt, le crédit doit être gratuit, puisque tout crédit opéré sem aussi avantageux au prêteur qu'à ^emprunteur. )) DE TELLE SORTEQUETOUT EMPRUNTEUR RENDANT AU PRÊTEUR UN SERVICE ÉGAL A CELUI QU'IL EN RE CEVRA., POURRA SE LIBÉRER EN REMBOURSANT UNti VALEUR ÉGALE A CELLE QU'IL AURA REÇUE. » En conséquence, établir des rapports directs entre les producteurs, qui'sont : la source de tout crédit ; » Rendre inutile et sans emploi, par ce moyen, l'intervention du capital, du numéraire; » Faire bénéficier créditeurs et crédités de .tout: ce qu'ils paient aujourd'hui aux divers modes d'in tervention du capital, à l'usure, h l'agiotage, au prêt sur hypothèque, à la spéculation vénale.(1). Telle est, suivant moi, la solution 'du problèmegénéral du crédit. » UU" seul point reste à savoir ' » Est-il possible de créer cette institution col lective de crédit direct et mutuel? d'établir cette nouvelle force économique? », Je n'hésite pas à dire que oui. ..» Créer une'bahque de crédit direct ne serait, pas plus difficile que ne l'a été dans le temps la création de la Banque de France. . . t » f. coignet. »...